
Da noi il fenomeno PD-partito Democratico ne è la dimostrazione plateale, così come lo sono la ricerca di un nuovo volto e proposta che risponda alle esigenze di integralismo sociale(che pur permangono) ed alla ricerca di certezze che si manifesta in una destra che continua a guardare alla fotografia di quello che ritiene il 'meglio' di alcuni cascami dei precedenti schemi ideologici (ormai polverizzati dai fatti).
Una delle ricadute di tutto questo è la scelta fatta (apparentemente solo come opportunismo del momento, sia da parte socialista europea che da quella democratica italiana), della 'Alleanza' in un unico gruppo parlamentare europeo.

La 'Centesimus Annus' di Giovanni Paolo II, prima, e la 'Caritas in veritate' di Benedetto XVI offrono un punto di riferimento non solo all'insieme dei cristiani, ma anche a tutti coloro che - consapevolmente - stanno faticosamente cercando per la gestione della polis una loro nuova dimensione. Il filosofo francese Bernard-Henri Lévy è uno di questi. Almeno a me così pare di cogliere dalla sua intervista, oggi in edicola, al Journal du Dimanche - JDD.fr - (ripresa anche da Le Monde).
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Samedi 18 Juillet 2009
BHL: "Le PS doit disparaître"
Propos recueillis par Claude ASKOLOVITCH Le Journal du Dimanche
Bernard-Henri Lévy réagit sans détour aux spasmes qui ont agité le PS ces derniers jours. Pour le philosophe, Martine Aubry est le gardien d'une "maison morte". Lui espère Royal, Valls ou Strauss-Kahn pour que la gauche renaisse sur les décombres du socialisme. Retrouvez ici des extraits de l'entretien qu'il a accordé au JDD, à paraître dimanche.
L'homme de gauche Bernard-Henri Lévy est-il triste quand il regarde le PS?
Naturellement, je suis triste. J'ai rarement vu des politiques mettre autant d'énergie à s'autodétruire. Si ça ne concernait qu'eux, ce ne serait pas trop grave. Mais il s'agit de l'alternative à Nicolas Sarkozy, de l'espérance des gens. Or ce PS-là n'incarne plus l'espérance de qui que ce soit. Il ne provoque plus que la colère et l'exaspération.

Donc, le PS va mourir?
Non. Il est mort. Personne, ou presque, n'ose le dire. Mais tout le monde, ou presque, le sait. Il est comme le cycliste d'Alfred Jarry qui pédalait alors qu'il était déjà mort. Ou comme le chevalier d'Italo Calvino dont l'armure était vide. Il est mort.
"Valls a raison: il faut, de toute urgence, changer ce nom"
Et comment le dissoudre?
L'histoire, disait Marx, a plus d'imagination que les hommes. Donc tous les scénarios sont possibles. Tous. La seule chose sûre c'est que ce Parti qui fut celui de Blum et de Jaurès est en train de perdre ce qui lui restait d'âme - et doit disparaître.
La question du nom, socialiste, est importante?
Evidemment. N'importe quel nominaliste vous le dira: un nom, c'est plus qu'un nom. Et, sur ce point, Valls a raison: il faut, de toute urgence, changer ce nom.
L'idée de primaires, pour désigner le candidat?
Sans les primaires, jamais Obama n'aurait été désigné. Sans des primaires à la française, sans une vaste consultation ouverte, populaire, jamais ne s'enclenchera le processus aboutissant à ce nouveau parti de gauche qui rompra avec la machine à perdre.
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